Demetrio Scagliola

L’extrême droite s’apprête à prendre le pouvoir en Itallie. Et les premiers signes envoyés ne sont pas rassurants : nostalgie du fascisme, intégrisme religieux, remise en cause du droit à l’avortement et messages d’amour à… Vladimir Poutine.

Un aéroport fermé pour grève, c’est du jamais vu à Charleroi. À quelques jours des vacances de Toussaint, l’aéroport joue sa crédibilité. Et le silence du monde politique carolo et wallon devient gênant…

C’est le secret le mieux gardé de la politique francophone. Enfin, presque… Un nouveau parti est en gestation et pourrait regrouper les Engagés, Défi, Jean-Luc Crucke et tous les libéraux « progressistes » qui souhaitent le suivre.

L’engrenage infernal de la guerre en Ukraine vient de franchir un nouveau pallier. Après les charniers, les tortures, les violences, les exactions sur les populations, les forces russes ont lancé des tapis de bombes sur les populations civiles.

Il faut toujours regarder la vie politique italienne comme un laboratoire, comme une fashion week où l‘on présente et l’on teste les tendances futures de nos démocraties. Et que nous dit le scrutin de ce dimanche ? Que le péril du populisme menace désormais l’Europe entière.

Quelques jours après la Suède, l’Italie est en passe de basculer à l’extrême droite. Si l’on en croit tous les sondages, la victoire de la droite la plus radicale d’Europe ne fait plus aucun doute et risque de provoquer un séisme historique, politique et économique dans l’Europe entière.

Revers militaires, sanctions économiques, fuite de la population et opposition massive d’une jeunesse qui ne veut pas servir de chair à canon. Poutine est en passe de perdre sa guerre en Ukraine et peut-être, demain, son pouvoir au sommet de la Russie.

Les menaces à l’emporte-pièce de Poutine constituent un terrible aveu de faiblesse. Comme tout autocrate, il tient son pouvoir dans la crainte qu’il inspire auprès de ses sujets. Sans cela, Poutine risque d’être vite englouti par la vague de contestation qui monte au sein de son opinion publique…

Plus qu’un mal wallon, l’affaire du greffier du parlement wallon illustre le manque de courage et la déconnexion du monde politique par rapport aux problèmes des agents et des citoyens.

L’avancée ukrainienne et le recul des troupes russes déstabilisent la position de Poutine, aussi bien sur le terrain militaire qu’au sein de l’opinion publique russe. Et s’il ne faut pas vendre la peau de l’ours russe trop vite, on vit peut-être un tournant majeur du conflit...

La Belgique en faillite, comme la Grèce autrefois ? C’est la nouvelle punchline trouvée par Bart De Wever pour exister politiquement. Une sortie qui n’apporte aucune solution concrète aux problèmes des Belges, qui ont davantage besoin de courage, de créativité et de sens des responsabilités que de petites phrases assassines...

Prolonger les mesures existantes, c’est insuffisant pour redonner de l’oxygène au budget des ménages. La Belgique doit obtenir au plus vite le feu vert de l’Europe pour faire sauter ce mécanisme pervers qui gonfle artificiellement les prix de l’énergie. Et qui est en train de faire de notre pays le dindon européen de cette crise…