
ÉDITO – Écoles: ni cavalier seul, ni football panique
Calme et sang-froid… Les dossiers de l’école et plus généralement des jeunes méritent de la nuance et la plus grande attention.
Rédacteur en chef
Demetrio.Scagliola@sudinfo.be
Calme et sang-froid… Les dossiers de l’école et plus généralement des jeunes méritent de la nuance et la plus grande attention.
Demetrio Scagliola, Directeur des rédactions et Rédacteur en chef de Sudpresse (La Meuse, La Nouvelle Gazette, La Province, Nord Eclair, La Capitale et Sudinfo.be), vous propose, en ce 24 décembre, son édito de Noël en podcast.
Le week-end le plus long de la jeune présidence de Georges-Louis Bouchez aura vu défiler tous les scénarios : démission, remplacement, intérim, nouvelles élections, pour aboutir, sauf coup de théâtre, à la désignation de plusieurs belles-mères pour encadrer le président.
Depuis l’annonce des heureux élus du MR appelés à entrer dans le gouvernement, cela pétarade sec au sein du parti libéral. Il y a les mécontents qui sont restés sur la touche, ceux qui ont perdu leur maroquin. Et puis, il y a « l’affaire De Bue – Ducarme » et la nomination de Mathieu Michel, frère de Charles et fils de Louis… Georges-Louis Bouchez risque d’avoir un week-end tendu en attendant le bureau de parti, lundi.
La date du 8 juin 2020 n’entrera sans doute pas dans la grande Histoire comme le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, mais pour la Belgique, ce lundi marquera le début d’un nouvel espoir, d’un premier pas vers un retour à la normalité et, on l’espère, vers la fin d’un long cauchemar collectif de près de trois mois.
Reconnaître ses erreurs et en tirer les leçons est un signe d’intelligence. Dans cet exercice difficile, Sophie Wilmès a plutôt bien tiré son épingle du jeu.
Les sonneries de téléphone qui rebondissent d’un poste à l’autre, les chasseurs de scoops qui hurlent et demandent la Une, les éditeurs digitaux qui « pushent » les infos, le rédac’chef qui rappelle les troupes pour tout changer… Depuis des années, nos rédactions générales et locales ressemblent à de véritables ruches bourdonnantes. Mais depuis ce vendredi, le coronavirus et les mesures de distanciation sociale prônées par le gouvernement ont aussi bouleversé la vie de nos médias.
Souvenez-vous : le mardi 13 décembre 2011, Liège plongeait dans l’horreur. Sur le coup de 12h32. Nordin Amrani semait la terreur, créant un vent de panique sans précédent dans la cité ardente. Le bilan est lourd : cinq morts et plus de 130 blessés.