Luc Gochel

Parmi les quelque 200 infirmiers du CHC et du CHU réquisitionnés lundi par la police, une quinzaine ne s’est pas présentée au travail.

Autorisées gracieusement par la Ville de Liège pour donner un coup de pouce aux cafés et aux restaurants durant l’été, les 250 terrasses covid n’ont plus beaucoup d’utilité en hiver.

La situation sera très tendue ce mardi dans les hôpitaux liégeois. 212 infirmiers ont fait l’objet d’une demande de réquisition de leur direction (CHC et CHU) pour ne pas qu’ils participent à la grève et qu’ils assurent la continuité des soins.

Depuis ce lundi matin, des policiers ont été envoyés aux domiciles privés des 150 infirmiers du CHC qui se trouvaient sur la liste des grévistes pour ce mardi. Une mesure exceptionnelle qui passe très mal parmi le personnel soignant.

Une étude de l’ULiège établit l’attractivité des 13 mosquées de la Ville pour les 1200 commerces islamiques qui se sont installés tout autour. La population musulmane y privilégie ses achats et ses loisirs, avant ou après s’être rendue à la prière.

Face à ce nouveau déferlement de patients et à l’occupation des lits en soins intensifs, le débat sur la priorité à accorder aux patients covid non-vaccinés sur les autres types de maladies graves refait surface. Débat dans les hopitaux liégeois.

La situation se complique dans les différents hôpitaux liégeois. Avec 206 hospitalisés covid, ils ont quasi atteint le pic d’avril dernier. Mais ils doivent aussi fermer de nombreux lits en soins intensifs suite à un fort absentéisme du personnel.

C’est une Christine Defraigne très émue qui a raconté sa fameuse journée du jeudi 15 juillet, lorsqu’elle a remplacé Willy Demeyer comme bourgmestre faisant fonction.

C’était au tour de Willy Demeyer ce vendredi à être interrogé par la commission inondations du Parlement wallon. Il a raconté comment se sont déroulées ces trois terribles journées du 13 au 15 juillet dernier sur le territoire de la Ville de Liège.