Arnaud Bisschop

Le couple est suspecté d’avoir indûment perçu des allocations sociales. Lors de l’instruction d’audience menée lundi matin devant le tribunal correctionnel de Liège, Antonio a minimisé ses activités.

L’Auditorat réclame aussi le remboursement de 398.738 € à l’INAMI. Les conseils du médecin de Grâce-Hollogne et de Saint-Nicolas ont réclamé l’acquittement de leur client qui, selon eux, n’a pas fraudé. Financièrement, l’ex-praticien qui a depuis raccroché son stéthoscope risque très gros. Le jugement est attendu le 7 septembre prochain.

C’est une gigantesque opération qui a été menée, mardi et mercredi, à Liège, Seraing, Ans et Oreye. Les policiers ont mené une vague de perquisitions et interpellé une douzaine de suspects dans le cadre d’une organisation criminelle active dans la culture et le trafic de cannabis. Des voitures de luxe et du cash ont été saisis.

L’état de santé de Jean-Luc, qui avait été suspecté d’avoir tué son épouse avant de se tirer une balle dans la tête, ne s’améliore pas. Il est toujours inaudible et il est sur le point de perdre définitivement l’usage de la vue. À ce stade, il est toujours impossible d’affirmer qu’il s’agit d’un meurtre ou d’un suicide.

Si les professionnels de première ligne ont souvent payé un lourd tribut au Covid-19, les pompiers de l’intercommunale d’incendie de Liège et environs (IILE), eux, échappent à la règle avec sept sapeurs testés positifs et un seul hospitalisé, mais pas en soins intensifs, sur les plus de 400 pompiers de l’IILE. La direction des pompiers est satisfaite d’avoir, par son organisation, limité les dégâts.

Quatre mille euros d’amende et 5 ans de retrait de permis. Voilà ce que risque un Liégeois qui pilotait une voiture de sport à 198 km/h sur la E40 à Vottem. La vidéo, enregistrée par un de ses deux passagers, avait ensuite été publiée sur les réseaux sociaux où elle avait généré une certaine indignation. Suite à la diffusion des images, le parquet de Liège a ouvert une enquête et le chauffard a été identifié et entendu par les policiers.

Placé sous mandat d’arrêt pour le meurtre de son épouse, Jean-Luc, qui avait tenté de mettre fin à ses jours en se tirant une balle dans la tête, vient d’être libéré par la chambre des mises en accusation. Il va pouvoir quitter l’annexe médicalisée de la prison de Lantin en attendant les suites de l’enquête.

Jeudi dernier, la chambre du conseil de Liège a confirmé, pour une durée d’un mois, le mandat d’arrêt pour meurtre à charge de Jean-Luc, né en 1961 et domicilié à Rocourt. Ses explications sont toujours aussi floues. Il a été transféré à l’annexe médicalisée de la prison de Lantin. Son avocat, Me Zevenne, a fait appel de la décision.

850 détenus. Cela faisait près de 20 ans que le nombre de détenus n’avait pas été aussi bas à la prison de Lantin. Ce nombre historiquement bas est, en partie, le résultat du Covid-19. Certains détenus ont bénéficié d’une interruption de peine pour des raisons de santé, d’autres ont été libérés à six mois de la fin de leur peine. Pas question cependant de libérer les terroristes ou autres délinquants sexuels.

Une dizaine de corps sans vie retrouvés en région liégeoise n’ont toujours pas été identifiés et encore moins réclamés. Pourtant, forcément, ces oubliés ont tous une histoire. En cette période de confinement où les yeux sont rivés sur les écrans, la police fédérale lance un appel à témoins pour élucider des dossiers liégeois. Si vous avez des infos ou que vous les reconnaissez, contactez le 0800/30.300.