David Clarinval refuse qu’on avance sur l’enveloppe bien-être et pas sur les salaires


Autre sujet de discussion : l’accord interprofessionnel, qui porte en grande partie sur les salaires. Il a été convenu que la « concertation allait débuter sans tarder », a indiqué M. Dermagne.
Au cabinet du Premier ministre, le résultat de la réunion était interprété de manière différente. « Le gouvernement a demandé aux partenaires sociaux de lui revenir endéans un mois avec une proposition de répartition de l’enveloppe bien-être et une proposition sur la norme salariale s’inscrivant toutes les deux dans le cadre juridique existant », a-t-on commenté.
En d’autres termes, tant la loi régissant l’enveloppe bien-être que celle qui encadre les négociations salariales (la loi de 1996 dont les syndicats réclament la révision) seront appliquées.
Des sujets liés
Pour le MR, les deux sujets sont liés. « En ce qui me concerne, ce qui a été proposé par le Premier ministre, c’est que l’on travaille sur les deux sujets et que les partenaires sociaux reviennent dans un mois avec, espérons-le, un accord sur les deux sujets. Je n’accepterai pas que l’enveloppe bien-être soit validée s’il n’y a pas en parallèle la norme salariale », a souligné M. Clarinval.
« Lors de la rencontre avec le G10, le gouvernement a confirmé que la loi de 1996 ne sera pas modifiée. L’index sera préservé avec une norme salariale obligatoire afin de préserver la compétitivité. Le MR proposera des mesures pour préserver nos entreprises face à la crise », a dit de son côté le président du MR, Georges-Louis Bouchez.
Il a été demandé au Conseil central de l’économie d’anticiper le résultat de ses travaux sur les comparaisons salariales avec les pays voisins de manière à commencer rapidement les négociations salariales. Vu l’inflation actuelle et l’indexation des salaires, la marge de progression salariale, hors index, risque d’être nulle.