Une musique (Pink Floyd, Miles Davis…) et la voix de José Brouwers (théâtre Arlequin) qui raconte l’histoire de quatre tableaux : c’est le dernier délire du peintre liégeois Philippe Waxweiler à l’occasion de ses 70 ans, qu’il célèbre actuellement par une grande expo-vente au château de Waroux (Alleur).
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Je ne suis pas fier d’avoir 70 ans », soupire Philippe Waxweiler. « Comme le général de Gaulle, je pense que la vieillesse est un grand naufrage, et les vieux qui disent qu’ils sont contents de vieillir, je n’y crois pas ! Mais bon, comme on m’avait offert une vie de prince ici au château de Waroux lors d’une expo il y a deux ans, je me suis dit : « Pourquoi ne pas le refaire ? » Je les avais pourtant bien embêtés, à l’époque, car je suis maniaco-dépressif… »
Le ton est donné pour ceux qui ne connaîtraient pas (encore) l’artiste liégeois, invité au château de Waroux pour une expo-vente qui vient de débuter et qui se tient jusqu’au 6 juillet.
Pour ses 70 ans, il présente quatre tableaux interactifs, réalisés avec l’aide de la société liégeoise Reality-Sys, déjà à l’œuvre pour le retour de la côparèye place Saint-Lambert. Ainsi « ascenseur pour un tableau », inspiré de la musique de Miles Davis pour le film « Ascenseur pour l’échafaud » : le tableau diffuse l’hymne jazzy, pendant que José Brouwers, du théâtre Arlequin (et biographe du peintre), explique son contenu au spectateur. Les trois autres œuvres « parlantes et chantantes » diffusent Pink Floyd, Singing in the Rain et le générique de l’émission Bouillon de Culture.