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La famille Hannani, en fuite au Maroc, se justifie pour l'assassinat de Pantelis: "Il était polygame et menaçant"

Après la mise à mort de Pantelis K., poignardé ce lundi à Neder-over-Heembeek par sa belle-famille, les Hannani, quelques auteurs vite identifiés ont vite pris la fuite vers le Maroc. Mais d’autres membres du clan prépareraient leur version des faits pour la justice.

Chaque jour qui passe apporte son lot de révélations sur le massacre de Pantelis K. ayant eu lieu ce lundi après-midi au café l’Arc-en-ciel de Neder-Over-Heembeek (Bruxelles), à la suite duquel le Grec de 37 ans est mort, tabassé et poignardé par la famille H., sa propre belle-famille marocaine. Plusieurs membres du clan sont en fuite au Maroc après avoir été identifiés pour avoir participé à l’expédition punitive. D’autres se préparent à une confrontation avec la police qui semble imminente!

Pour eux, une seule version: Pantelis les a mis à bout. Non satisfait de s’être marié religieusement avec les sœurs Yousra H. et Mounia H. après sa conversion à l’islam (NDLR: l’islam autorise la polygamie, tout en la déconseillant), le Grec aimait batifoler, selon nos informations. Et ses épouses en ont fait la découverte récemment. «Il a insulté la famille et a jeté le déshonneur sur elle!»

L’homme, décrit comme un «extrémiste djihadiste» et «menaçant» avait, selon nos informations, fait l’objet d’une plainte judiciaire par sa belle-famille, tous les jours de plus en plus irritée par l’ambivalence dont faisait preuve Pantelis. «Il menaçait ses femmes et était très ferme avec elles. Aucune ne pouvait sortir sans être revêtue du voile intégral, alors qu’en pleine période du ramadan Pantelis se retrouvait par exemple au café».

Un récit à lire dans les journaux du groupe Sudpresse de ce jeudi 17 juillet ou dans notre édition en PDF, téléchargeable en cliquant ici.

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