Pour étayer ses dires, la victime présente un certificat médical, que l’AFP a pu consulter, établi aux urgences du CHU de Limoges le 8 septembre, deux jours après les faits, et récapitulant la nature et l’origine des lésions. La victime a gardé le pantalon, en partie brûlé, qu’elle portrait le jour de l’accident, et la batterie, hors d’usage, de son e-cigarette.
La version de l’accident a été confirmée par Me Emmanuelle Pouyadoux, avocate du barreau de Limoges, auprès de laquelle la victime a pris conseil. «A cette heure je n’ai eu qu’un seul échange avec elle. Notre discussion téléphonique s’est limitée à quelques conseils d’usage», a expliqué l’avocate. Elle a conseillé à la victime de déposer plainte.
«Ça n’est pas encore fait à ma connaissance, et je ne suis pas officiellement saisie, même si cette dame a manifesté le souhait que nous nous rencontrions sous huitaine afin d’envisager l’opportunité d’une procédure», a ajouté Me Pouyadoux.
La victime a confié au quotidien le Populaire du Centre, qui a révélé l’information, n’avoir «rien contre la cigarette électronique» qui lui a «réellement apporté une aide à la sortie du tabac depuis plus d’un an», tout en souhaitant «que cet accident ne puisse plus se reproduire».