Braine-le-Comte: le prof d’équitation, vicieux pédophile ou victime d’un complot?

« J’ai été abasourdi d’apprendre tout cela », promet le prévenu, qui est retourné travailler en Normandie, pays du pur-sang, où « désormais, je refuse de donner des cours particuliers à des mineures d’âge ».

Mains baladeuses

Aux yeux de Mes Thierry Drumel et Alexis Colmant, parties civiles pour deux mineures, pour Vincent Baert, substitut, K est ce séducteur invétéré qui a dépassé toutes les bornes. Avec la plupart de ses « victimes », K se serait livré à de la drague en série, surtout quand il était seul avec elles. Les ados racontent qu’il aurait eu les mains baladeuses, qu’il leur aurait mis « la main aux fesses, dans le dos… qu’il les aurait embrassées dans le cou. « Je n’ai eu envers elles que des gestes professionnels, pour leur inculquer la bonne position sur un cheval », se défend K. « Mais envers Evelyne, vous avez dépassé toutes les bornes pour entretenir des relations sexuelles complètes », accuse Me Drumel.

Me Frank Discepoli plaide l’acquittement de K pour cause de complot ourdi par Evelyne ! « K a d û s’absenter trois jours, le temps d’un concours en France », plaide-t-il. « Il avait confié ses chevaux à Evelyne, qui n’a rien fait. Il a engueulé copieusement l’ado de 17 ans, il l’a menacée de ne plus pouvoir monter ses chevaux. Alors Evelyne s’est vengée, et comme dans le film ‘les risques du métier’, elle qui avait entretenu par deux fois des relations sexuelles consenties avec lui, a envoyé des sms et des messages sur Facebook, disant à ses copines qu’il fallait le casser pour l’envoyer en prison. Ne trouvez-vous pas bizarre que comme par hasard, toutes les ados se plaignent des mêmes genres de faits (baisers volés, mains baladeuses) des semaines, voire des mois après les faits, à les supposer établis ? Toutes les quatre savent ce que K leur aurait fait subir ! »

Vérité ou complot ?

Alors, K est-il le beau trentenaire dont ces ados se sont amourachées ? Un chaud lapin ? Ou un vrai prédateur de gamines ?

« J’ai porté plainte parce que la directrice du manège m’a dit qu’il était dangereux », intervient le père d’Evelyne !

Délicat dossier en définitive, dont le tribunal de Mons (chambre à trois juges) a à trancher d’ici un mois !

G. M.