« Nos grands-pères avaient commencé la société en 1964, explique Grégory Havard. Moi-même, j’y travaillais depuis 30 ans, et Gilbert depuis 35 ans ! On a tout fait pour s’en sortir mais la pression était devenue trop forte, celle des importateurs et celle des banques. Et il a bien fallu se résoudre vendredi à faire aveu de faillite. »
En plein Salon de l’Auto de Bruxelles. Un comble !
Le berceau de la société se situait toujours sur le boulevard Zénobe Gramme, à Herstal. Mais Lequet & Herkenne possédait également une carrosserie à deux pas, et deux succursales à Loncin et à Waremme.
Comme beaucoup d’autres sociétés dans le monde, les difficultés financières remontent à la crise économique de 2008, durant laquelle le secteur automobile fut touché de plein fouet. Mais pas seulement !
« À cette raison internationale est venue se greffer en Belgique, à la fin 2011, la suppression des primes de la Région wallonne pour l’achat d’un véhicule écologique, reprend Gregory Havard. Et on en vendait beaucoup… »
Et enfin, last but not least, la marque Opel n’est plus très à la mode ces dernières années. « En cinq ans, elle est passée de 11,5 % du marché belge à 6,35 % en 2014. Cela correspond à notre chute des ventes annuelles. Elles sont elles aussi passées de 1.000 à 500. »
Plus d’informations à ce sujet dans La Meuse édition Liège de ce mardi, ainsi que dans nos éditions numériques, sur http://num.sudinfo.be