« En Espagne, la situation est désastreuse », explique Patricia, responsable fondatrice de l’association Galgos Rescue Belgium. « Pas moins de 700 chiens se trouvent actuellement dans notre refuge de Séville. Lorsque nous l’avions construit, il y a trois ans, il était conçu pour héberger 250 lévriers. Depuis, cela n’a fait qu’empirer. »
Galgos et podencos sont élevés et utilisés à des fins exclusivement lucratives. Une fois leur travail accompli, ils sont considérés comme de vulgaires déchets et traités de la sorte. « Il y a deux mois, nous avons vécu des abandons massifs de lévriers », ajoute Patricia Colomberetto. « Les galgueros nous ont dit qu’il manquait de lièvres, raison pour laquelle ils se séparaient de leurs chiens. Je ne m’explique pas vraiment ce phénomène, mais je crois surtout que la crise favorise l’exploitation de ces chiens. Avec notre association, nous continuons à lutter, mais j’ai le sentiment que nous essayons de vider une mer à la petite cuiller… »
Au début du mois de mars, Patricia Colomberetto retournera une semaine dans le sud de l’Espagne, comme chaque mois, pour y tester les prochains lévriers qui seront ensuite adoptés en Wallonie.
Ce prochain samedi 21 février, l’association de Patricia organisera un souper raclette en vue de récolter quelques fonds, en la salle de Petit Hallet. Infos au 019/65.77.87 ou sur www.galgosrescuebelgium.be.
> Une information à lire dans La Meuse Huy-Waremme de ce lundi.