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Incendie à Basècles: Nicolas a tout perdu et demande de l’aide pour reconstruire un toit pour sa famille

Abasourdi ce jeudi matin, Nicolas contemple sa maison, « enfin ce qu’il en reste », soupire cet habitant de la place de la Victoire à Basècles. Pendant la nuit, un bruit d’explosion l’a réveillé en sursaut : « La fumée avait déjà envahi l’escalier. J’ai eu le temps de sortir ma femme et ma fille, puis mon chien… Il ne nous reste plus rien ».

«  C’est un gros boum qui m’a réveillé, puis une sorte de souffle », témoigne quelques heures après l’incendie qui a ravagé sa maison, Nicolas Vercamer. Le jeune homme de 28 ans dormait à l’étage avec Alexandrie, sa compagne. Leur petite Lou-Anne, âgée de deux ans et demi, se trouvait quant à elle dans son lit, au rez-de-chaussée. « Je me suis levé en vitesse, croyant à une tempête ou à un cambrioleur », ajoute Nicolas. « Et dans les escaliers, déjà envahis par la fumée, je suis tombé nez à nez avec mon cousin qui dormait chez nous cette nuit-là. C’est lui qui a crié : « il y a le feu ! ». Je suis tout de suite remonté dans la chambre, j’ai pris ma femme sur mon dos pour la sortir. Au rez-de-chaussée, j’ai récupéré ma fille qui dormait, et je l’ai sortie par la fenêtre. J’ai fait de même avec mon chien, puis j’ai attrapé le lit de la petite que j’ai jeté par la fenêtre et son doudou… c’est tout ce que j’ai pu sauver, le reste est parti en fumée ».

Un investissement tombé en cendres...

Malmené par la vie, Nicolas a perdu successivement ses deux parents quand il était enfant. « Cette maison, c’était mon héritage… Tout ce qu’il me restait d’eux. J’ai tout investi dedans », ajoute le jeune homme. Sauf que, sans assurance, l’investissement est aujourd’hui réduit en cendres. Et malgré sa succession de malchances et le tremblement de sa voix qui trahit son émotion, le Basèclois se sent capable de tout recommencer. « Je suis maçon. Dans ma famille, il y a des corps de métiers. On pourrait s’y mettre… mais on a besoin de matériaux ». La priorité serait de couvrir la toiture : « J’ai besoin de bois de charpente. Il y en a pour 3.000 euros environ. Ensuite, il faudra s’attaquer à l’électricité ». Dans son malheur, la petite famille a pu compter sur la solidarité de proches qui lui ont fourni meubles et vêtements. Mais aujourd’hui, elle a besoin de matériaux et de fonds pour repartir à zéro.

Si vous voulez les aider, contactez-nous via l’adresse mail tournai@nordeclair.be avec vos coordonnées et la mention : Pour Nicolas, nous vous mettrons en contact.

> La détresse de Nicolas et son témoignage à lire dans le Nord Eclair Tournai de ce vendredi.

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