Des bars sous scellés et des bénévoles sanctionnés au festival de Dour suite aux contrôles de l’auditorat du travail


Les festivaliers se sont sans doute demandé pourquoi des scellés avaient été apposés sur ces stands. « En fait, les bénévoles n’en étaient pas vraiment, vu le montant journalier perçu. » Que les festivaliers soient rassurés, ces bars et stands ont, depuis, été rouverts. « Nous les laissons continuer car il y a déjà 40.000 festivaliers. Nous ne pouvons pas gâcher leur joie. Mais vu ce que nous avons constaté, nous aurions pu tout fermer. »
Les infractions constatées par les inspecteurs arrivés sur place vers 10h ne s’arrêtent pas là. « En cumulant le montant net et les avantages en nature, on dépasse les plafonds journaliers en ce qui concerne les bénévoles réquisitionnés sur le site. Ceux positionnés dans les entrées pour du steewarding fouillaient les gens, ce qui est interdit par les lois sur le gardiennage. En fin de matinée, nous leur avons demandé d’arrêter de travailler. Une société privée a pris le relais. »
Charles-Eric Clesse a insisté sur l’obligation pour les organisateurs de revoir leur système avant la prochaine édition. Même son de cloche pour les shops destinés à la vente d’objets en tout genre (T-shirts, chapeaux…). « Aucune des personnes de nationalité étrangère présentes dans ces shops n’était en ordre. Du coup, nous avons fait fermer ces boutiques.»
Plus de détails sur ces contrôles dans l’édition de ce jeudi.