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Pour Bart De Wever, la mort d’Aylan n’est pas la faute des Belges

Dans les colonnes du quotidien Het Laaste Nieuws, Bart De Wever, le patron de la N-VA, a exprimé son point de vue sur la crise migratoire et la photo du petit Aylan, le petit refugié de 3 ans dont le corps sans vie a été retrouvé sur une plage de Bodrum. Pour lui, il ne faut pas céder à l’émotion et explique vouloir rester rationnel...

Le président de la N-VA s’est exprimé dans le quotidien flamand Het Laatste Nieuws au sujet de la crise migratoire qui touche l’Europe. Le bourgmestre d’Anvers a également exposé son point de vue quant aux impressions ressenties à la suite de la diffusion de la photo d’Aylan, le petit réfugié trouvé mort sur une plage de Bodrum. « J’ai eu des frissons en voyant cette photo. Mais, je tente de rester rationnel car je pense que cette histoire peut devenir un moyen de pression émotionnel afin de plaider pour une politique européenne d’ouverture des frontières. Je ne cède pas au sentiment de culpabilité car cela n’est pas une bonne idée. Et, je ne veux pas être considéré comme sévère parce que je ne veux pas accorder aux nouveaux arrivants les mêmes droits que les personnes qui ont contribué toute leur vie à notre sécurité sociale ».

Pour Bart De Wever, la diffusion massive de la photo du petit Aylan constitue donc un moyen de pression émotionnel auquel il ne veut pas céder. Il réaffirme sa volonté de ne pas octroyer les mêmes droits aux réfugiés, alors que Theo Francken, secrétaire d’Etat à l’asile et le gouvernement fédéral ont exclu l’idée d’un « sous-statut ».

L’immigration n’est pas bénéfique pour le pays

Dans l’interview publiée ce week-end dans Het Laatste Nieuws, Bart De Wever va plus loin et affirme que pour lui, l’immigration n’est pas bénéfique pour la Belgique. Il doute des bienfaits, alors que les économistes ne cessent de mettre l’argument en avant pour redonner du souffle à une industrie vieillissante. « Ce sont des balivernes » argue le bourgmestre d’Anvers. Le patron de la N-VA qualifie notre pays d’ « aimant à réfugiés ».

« En tant que bourgmestre, je vous les chiffres, et j’en sais bien assez » se défend Bart de Wever.

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