Le 9 novembre 2001, Alisson Cambier, 15 ans, était sauvagement assassinée par Thierry Jaradin, un voisin. Un crime odieux directement inspiré par le film d’horreur « Scream »… Quatorze ans après les faits, Jean-Jacques Cambier, le papa de la jeune victime, n’a pas tourné la page. Bien au contraire. Le 9 février, il se rendra au tribunal d’application des peines où sera débattue la possible libération de Jaradin.
« Je vais tout faire pour l’empêcher mais l’assassin d’Alisson, ma fille, pourrait dans un avenir plus ou moins proche se voir octroyer une libération conditionnelle », dit Jean-Jacques Cambier, installé à Gerpinnes. «
Il en a déjà fait la demande plusieurs fois et le tribunal d’application des peines a chaque fois refusé. Mais, le 9 février prochain, lors de la nouvelle séance, la situation pourrait être bien différente. Franchement, le savoir dehors me révulse. Il a brisé la vie de ma fille le 9 novembre 2001. Il s’est acharné sur elle comme sur une proie. Cet homme est une bête féroce ! »
Aujourd’hui, quatorze ans après les faits, le bourreau d’Alisson, reconnu coupable d’assassinat et condamné à perpétuité, a déjà purgé plus d’un tiers de sa peine. Il est donc en droit de demander une libération conditionnelle auprès du tribunal d’application des peines.