Laura Anzalone, 12 ans, habitante de Durbuy et élève à Ferrières, était un « vrai rayon de soleil ». Alors qu’elle mordait la vie à pleines dents, elle a été harcelée et s’est sentie trahie. Elle est décédée le 3 décembre, en se pendant dans sa chambre. Hypersensible, elle n’a pas su se confier à sa famille, dont elle était pourtant si proche. Abattue, sa maman essaye de comprendre ce qui a bien pu se passer.
Joyeuse, saine, intelligente, épanouie, heureuse, pleine de talent et des projets plein la tête. Telles sont les qualités qu’énumèrent les proches de Laura Anzalone pour la décrire. « Un véritable petit rayon de soleil », nous confie sa maman, Eva Van Varenbergh. Mais hypersensible, aussi. C’est sans doute cette sensibilité qui a poussé cette adolescente de 12 ans à mettre fin à ses jours, le 3 décembre dernier. La jeune fille n’a pas supporté « une trahison d’amitié, qui l’a menée à être harcelée sur les réseaux sociaux notamment, et par messages. Elle a véritablement été acculée », nous dit-on. «
Non, Laura n’était pas du tout une fille qui était mal dans sa peau », insiste sa maman, bouleversée, qui « rassemble doucement les pièces du puzzle ».
Laura Anzalone, élève en première secondaire à l’école Saint-Roch de Ferrières et originaire de Durbuy où ses parents tiennent une pizzeria, est décédée le 3 décembre dernier. Après avoir partagé quelques fruits en famille, l’adolescente est montée dans sa chambre. Ne la voyant pas redescendre pour aider à faire la cuisine, comme à son habitude, au bout d’une heure, sa sœur est allée la chercher. Là, elle a découvert le terrible drame : Laura s’était pendue, à son lit, avec la ceinture d’un peignoir de bain.
Elle a laissé une lettre à sa famille, dans laquelle elle confie son désespoir et laisse aussi à ses parents ses codes de profil Facebook, notamment.