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De nombreux djihadistes présumés continuent à toucher des allocations sociales: Jan Jambon pointe les CPAS

Près de deux ans après le lancement du projet BELFI, 88 p-v ont été dressés à l’encontre de djihadistes qui percevaient des allocations sociales. Pourtant, aujourd’hui encore, 120 autres combattants islamistes présumés continuent de percevoir chômage, CPAS ou allocations familiales.

Plus d’une centaine de djihadistes présumés, partis grossir les rangs de l’État islamique, continuent de percevoir des allocations sociales (chômage, CPAS, allocations familiales etc.), comme nous l’écrivions déjà voici quelques mois. Et depuis, rien n’a changé…

Pas moins de 120 dossiers sont toujours en attente, selon le ministre de l’Intérieur. Officiellement, pour ne pas nuire à des enquêtes judiciaires en cours. Reste que depuis octobre 2015, à peine 3 djihadistes se sont vus retirer leurs allocations sociales. Contre 85 entre septembre 2014 et octobre 2015 (88 au total).

Le responsable de cet immobilisme ? Pour Jan Jambon (N-VA), pas de doute, « le problème reste la collaboration de certains grands CPAS qui refusent de répondre aux questions de l’auditorat du travail et n’échangent aucune information. Il est impossible de savoir si les personnes visées par l’enquête bénéficient d’allocations du CPAS, quels sont les montants versés ou si des mesures ont été prises pour les récupérer.  »

Et pour cause : la plupart des CPAS bruxellois se retranchent derrière le secret professionnel. « La confidentialité ne doit pas aller jusqu’à refuser de donner une information à l’auditorat du travail », estime pourtant Françoise Schepmans, bourgmestre de Molenbeek.

Justement, le gouvernement semble avoir décidé de mettre un terme à cet imbroglio qui dure depuis près de 2 ans. « Nous préparons une circulaire, en collaboration avec le ministre de la Justice, qui expliquera bien aux travailleurs sociaux les limites du secret professionnel », livre en primeur Willy Borsus (MR), ministre en charge de l’Intégration.

Découvrez davantage de détails à ce sujet dans les journaux du groupe Sudpresse de ce samedi 13 février, que vous pouvez télécharger en cliquant ici.

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