Déborah François, présidente du jury du Festival International du Film Policier de Liège: "J’étais d’autant plus honorée que mon papa était policier à Liège"



Après un tel parcours depuis la palme d’or à Cannes, en 2005, avez-vous l’impression d’être privilégiée ou d’avoir
«De la chance, oui et non: j’ai probablement eu la chance de rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Puis il y a eu une grosse part de travail, tout de même! Mais c’est clair qu’on peut penser que c’est un privilège d’avoir réussi un tel parcours. Et puis ce n’est pas fini!»
Est-ce facile de garder la tête froide devant un tel succès? Vous arrive-t-il encore de revoir vos anciennes amies du Collège Saint-Louis où vous avez fait vos humanités, à Liège?
«Oui, j’essaie de garder le contact avec elles, environ une fois tous les trois mois. Et je crois que le succès ne m’est pas monté à la tête et que j’ai gardé un certain côté naturel. C’est en tout cas toujours avec plaisir qu’on se retrouve.»
Après le succès de «L’enfant», n’avez-vous pas craint d’être étiquetée, voire enfermée, dans l’image d’un cinéma d’auteur?
Pour «Le premier jour du reste de ta vie» de Rémi Bezaçon, vous avez obtenu un César du meilleur second rôle féminin mais aussi le Prix Romy Schneider, mois médiatisé. Qu’est-ce que cette actrice mythique représente pour vous?
Depuis les succès cannois du cinéma belge, c’est un atout d’être belge dans l’exercice de votre métier d’actrice?
(Photo News)
Pour percer dans le métier, faut-il s’installer à Paris?
Oh non, pas du tout. Je ne vis pas à Paris et ça ne m’empêche pas de faire mon petit bonhomme de chemin. On ne m’oublie pas, on pense à moi-même si je ne vis pas à Paris. Et puis Paris, depuis Liège, ce n’est pas le bout du monde non plus. On peut s’y rendre souvent et facilement.
Vous n’avez pas encore fait carrière au théâtre à l’inverse de beaucoup d’autres comédiennes. C’est un choix ou un manque d’opportunité?
Être ainsi présidente du jury d’un festival consacré au film policier à Liège, votre ville natale, c’est un peu comme revenir «sur les lieux du crime»?
Êtes-vous satisfaite de votre jury?