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Tour de la Famenne: le projet est en stand-by

Depuis quelques mois, la Tour de la Famenne, située le long de la N4 à l’entrée de Marche, reprenait du poil de la bête. Les nouveaux propriétaires -Hans Kroneman et son épouse Alexandra Herzog- avaient changé les châssis et comptaient y aménager un bar-restaurant et des bureaux. C’était sans compter le coût de l’escalier de secours. Trop onéreux à financer pour que le projet soit rentable.

Le projet de la restauration de la Tour de la Famenne est à nouveau à l’arrêt. Depuis que l’infrastructure emblématique, située le long de la N4 à hauteur de Marche avait été rachetée par Hans Kroneman et son épouse Alexandra Herzog, l’infrastructure avait repris du poil de la bête.

Fini les tuiles ou les morceaux de verre qui risquaient de tomber, plusieurs dizaines de mètres plus bas.

Les propriétaires hollandais, résidant dans la région de Durbuy, avaient pris le soin de réaliser quelques travaux. De nouveaux châssis avaient aussi été placés.

Le but poursuivi était d’y installer d’un bar-restaurant sur un étage (un mécanisme permet de faire tourner le dessus de la tour), des bureaux sur un autre étage.

Mais avant de pouvoir aménager l’espace, encore fallait-il s’assurer que la sécurité y serait assurée. Pour les services descendus sur place, l’installation d’un escalier de secours s’avérait indispensable.

Les propriétaires avaient donc lancé des devis afin d’avoir une idée précise de ce qu’il conviendrait de faire, mais aussi du montant qu’il faudrait débourser pour y parvenir. Une étude de faisabilité avait même été réalisée par le cabinet d’architectes Hotua-Poncelet.

Depuis quelques jours, toutefois, le projet est en stand-by.

« Si on voulait que le projet soit rentable, commente Hans Kroneman, il fallait qu’il puisse accueillir jusqu’à 300 visiteurs/clients en même temps à certains moments. »

L’escalier de secours prévu dans ce cas devait prévoir cette capacité. « Mais le montant des travaux est trop coûteux pour que nous le financions seuls. Développer ce projet n’est donc pas possible pour l’instant », regrette le propriétaire qui est actuellement à la recherche d’un partenariat qui pourrait lui permettre de poursuivre le projet.

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