De Maio quitte déjà Anderlecht: Van Holsbeeck affirme que le clash avec Weiler n’est pas la raison principale de ce départ précipité

L’histoire se répète. La veille du départ à Rostov, au troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, c’est Stefano Okaka qui avait été écarté du noyau par René Weiler. Cette fois, alors que tout le monde préparait ses bagages pour Prague, c’était au tour de Sébastien De Maio de se retrouver mis sur le côté.

Une situation qui a provoqué un départ précipité du défenseur pour la Fiorentina, où il est prêté un an avec une option d’achat, comme l’a confirmé Herman Van Holsbeeck à l’aéroport avant le départ pour Prague. « C’est un constat d’échec » a déclaré le manager des Bruxellois. Officiellement, le joueur quitte le Sporting car n’était pas heureux chez les Mauves. Sa femme et ses enfants n’auraient pas voulu quitter l’Italie pour le rejoindre à Bruxelles, et le joueur vivait mal la situation. Pour Van Holsbeeck, le clash avec Weiler n’est donc pas la raison principale du départ du défenseur central. Pourtant, il ne devrait plus jamais remettre les pieds chez les Bruxellois.

Sébastien De Maio, de valeureux capitaine à indésirable

L’aventure anderlechtoise de Sébastien De Maio aura été de très courte durée. Le défenseur franco-italien était arrivé de Genoa début juillet avec un statut de « star », ou du moins de joueur routinier du Calcio. Anderlecht l’avait payé trois millions d’euros, et René Weiler en avait fait son capitaine dès le premier match de championnat à Mouscron. L’état de grâce n’aura pourtant pas duré longtemps.

La première altercation avec l’entraîneur a eu lieu après la prestation calamiteuse du joueur au retour face à Rostov. Le joueur a mal pris les reproches et les critiques et le ressort s’est immédiatement cassé. Il est alors allé trouver Herman Van Holsbeeck dans son bureau pour lui demander sur-le-champ son bon de sortie. Vivant à l’hôtel, il n’a même jamais pris la peine de venir avec sa famille à Bruxelles.

On a ensuite assisté à une deuxième dispute verbale entre lui et Weiler. Qui plus est, le défenseur franco-italien avait très mal vécu la mise à l’écart de Stefano Okaka, qui était le seul joueur dont il se sentait proche dans le vestiaire. Depuis deux jours, il ne s’entraînait plus avec le noyau A, et n’était pas du voyage à Prague aujourd’hui.

Le divorce était ainsi consommé, si bien qu’Anderlecht préférait tout simplement se débarrasser de lui. Ne pouvant pas le transférer définitivement une seconde fois dans un même mercato, le joueur a pris la direction de la Fiorentina en prêt pour un an, avec une option d’achat. Mais il ne devrait dans tous les cas jamais revenir au Sporting dans le futur.

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