Aujourd’hui, il faut un volant et des pédales pour conduire une voiture. Demain, le wifi embarqué, les radars anticollisions et les communications entre véhicules feront l’essentiel. «Les voitures autonomes et connectées représentent l’avenir de la sécurité routière, estime l’IBSR (Institut belge pour la sécurité routière). Selon des études américaines, une diminution de 80% du nombre d’accidents est envisageable d’ici 2035 si les voitures autonomes connaissent un succès mondial. Mais une multitude de questions techniques et éthiques sur ces véhicules autonomes restent en suspens». Afin de donner un coup d’accélérateur à la recherche, le ministre de la Mobilité François bellot (MR) a décidé d’autoriser les tests sur nos routes. Les autoroutes semblent tout indiquées mais «il conviendra quand même de déterminer sur quelles routes et dans quelles conditions ces tests pourront être réalisés». La semaine dernière, les assurances Aon ont effectué un test en Belgique, qui a nécessité de multiples dérogations. Fini, tous ces obstacles!
Le code de la route sera également adapté pour les tests de «platooning». Il s’agit ici de laisser rouler plusieurs camions reliés (connectés) entre eux, à une plus petite distance. Actuellement, ils doivent respecter une distance de sécurité de 50 mètres, elle sera réduite en mode connecté. Un seul test de ce type a déjà été réalisé en Belgique mais encore une fois, sur dérogation. Le ministre Bellot ouvre désormais la route aux prototypes!
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