« Les fouilles ont pour but d’établir s’il s’agit d’une tombe d’époque ou si le crâne a été apporté à cet endroit à la suite d’un déplacement de terres provenant du cimetière tout proche », a expliqué l’archéologue. « Le travail est rendu difficile car une ruche d’abeilles est présente dans le remblai et que la terre est très dure », a-t-il encore précisé.
L’archéologue a toutefois déjà mis au jour quelques petits morceaux d’ossements ainsi que de poteries datant de la fin du Moyen Âge.
Vendredi dernier, l’occupant d’une habitation de Tavier avait découvert un crâne humain en bêchant son jardin. Il a aussitôt appelé la police de la zone du Condroz, qui s’est rendue sur place avec les agents du service d’identification des victimes (DVI) de la police fédérale. Après une première analyse sommaire, il est apparu que le crâne daterait du Moyen Âge et que l’affaire ne relevait pas de la justice.
L’habitant des lieux n’est pas surpris par cette découverte : lors des fondations de son annexe, il y a deux ans, il avait déjà trouvé des restes de poteries.