Les éléments troublants s’accumulent autour du décès d’Yves Chandelon, un haut fonctionnaire de l’Otan basé au Luxembourg, qui vivait à Lens, près de Tournai. L’homme a été retrouvé mort vendredi, à Andenne, avec une balle dans la tête. Une autopsie était réalisée ce mardi. La famille ne croit pas à un acte intentionnel.
Yves Chandelon avait-il des ennemis ? Faisait-il l’objet de menaces dans le cadre de son travail au sein de l’Otan ? S’agit-il d’un odieux crime maquillé en suicide ou l’homme traversait-il une période troublée ? Pour ses proches, l’incompréhension est totale.
Parmi les éléments troublants, il y a le fait qu’Yves Chandelon possédait trois armes déclarées. Mais c’est avec une quatrième, qu’il gardait dans sa boîte à gants, que le coup mortel est parti, a-t-on appris de source proche de l’enquête, avec confirmation du procureur du Roi Vincent Macq.