Il y a quelques jours, Libération publiait une analyse de la situation en Belgique et des différents scandales qui secouent le pays. Aujourd’hui, c’est carrément de l’autre côté de l’Atlantique que le marasme belge s’étale avec un article du New York Times qui traite de l’affaire Mayeur, à Bruxelles.
Le New York Times consacre un article à la démission d’Yvan Mayeur, aujourd’hui ex-bourgmestre de la capitale. « Ce n’est que le dernier de plusieurs scandales de corruption qui ont touché les politiciens et ont semé des doutes sur la santé de la démocratie en Belgique », écrit le journal américain. Il voit dans la présence de différents niveaux de pouvoir une source de possibilités de corruption. « La complexité du gouvernement en Belgique peut créer un environnement favorable à la corruption », écrit-il.
« Méfiance croissante »
Le journal américain retrace les différents soubresauts qui ont secoué le pays, non sans rappeler au passage les 541 jours sans gouvernement. Il égrène l’affaire Publifin, les émoluments de Siegfried Bracke dans Telenet Group pour en arriver au scandale du Samusocial de Bruxelles.
L’auteur de l’article a contacté le journaliste belge Marc Reynebeau qui déclare : «
ces pratiques éthiquement douteuses font partie d’une ancienne manière d’exercer la politique en Belgique qui existe depuis longtemps
». Et de conclure : «
Il y a une méfiance croissante envers les politiciens, les soupçons de corruption et une sensibilité aux scandales. Cela accroche inévitablement avec la vague de populisme que nous connaissons en Europe.
»