Lens: des labradors pour la princesse Mathilde et Adamo


“ A l’époque, nous étions dans le domaine des chevaux. J’étais jockey, raconte Thierry Onkelinx, 53 ans. J’avais deux chiens, deux labradors, comme beaucoup de familles. Nous avions déjà un garçon et une fille. Ma femme était enceinte. Et pendant sa grossesse, les deux chiens sont morts de maladie, en quelques mois. Et puis, Sébastien est arrivé. Les médecins ne nous l’ont pas dit tout de suite, mais il était trisomique.”
Nicole et Thierry l’entourent un maximum. Ils l’emmènent aux bébés nageurs, à l’hippothérapie, à la logopédie. Ils finissent par acheter un nouveau labrador retriever. Sébastien est né le 2 décembre. Son chien, Densy, est né le 20 décembre.
“ L’éleveur chez qui nous l’avions pris nous demandait de faire des concours. Au début, nous ne voulions pas. Et puis, nous avons fait une exposition à Liège, la ville d’où le chien venait. Nous avons fait une première nichée. Nous voulions un peu d’argent pour que Sébastien puisse aller nager avec les dauphins. On a finalement décidé de lancer l’élevage en 1991 pour notre fils, pour que ce soit son job plus tard. ”
Les nichées se sont multipliées. Le bouche-à-oreille a fait son effet. Aujourd’hui, la famille Onkelinx élève des labradors jaunes, noirs et chocolat. Ils vendent énormément à l’étranger. Des chiens de Lens sont ainsi partis à Dubaï, en Israël, au Ghana, aux Etats-Unis, au Mexique...