Armand De Decker a-t-il demandé à la Sûreté de l’Etat de retrouver son GSM? Il nuance...


Au départ de cette polémique: un article du Tijd paru ce jeudi matin. De Tijd révélant que les services de renseignements belges ont reçu, en 2011, 831 autorisations de recourir à des méthodes particulières de recherches telles que les écoutes téléphoniques, l’inspection de données bancaires, le traçage de numéros de téléphone, etc, selon le rapport annuel du Comité R que De Tijd s’est donc fourni. Avec cette précision: un député a fait appel à la Sûreté de l’État pour retrouver son GSM.
Et selon un journaliste de la VRT, qui a lancé la rumeur sur Twitter, il s’agirait du Armand De Decker. Que nous venons de joindre. Il nuance.
“ Non, je n’ai pas personnellement fait appel aux services secrets belges pour localiser mon téléphone portable. J’ai perdu un GSM à l’étranger, à Paris. C’était il y a huit mois ou un an. J’ai déclaré la perte à la police. J’étais très embêté de l’avoir perdu. Lorsqu’on a occupé des fonctions comme les miennes (ndlr : président du Sénat), on a forcément des numéros de téléphone confidentiels ”, nous a-t-il expliqué.
Cependant, Armand De Decker se défend d’avoir abusé de ses fonctions pour retrouver son téléphone : “ Je n’ai fait aucune démarche de cette nature. C’est probablement à la demande de la police qu’une demande de localisation a été effectuée. Il y a des informations dedans et des coordonnées de personnalités qui sont des numéros privés. Je tenais à le récupérer mais je ne l’ai pas retrouvé. ”