Pour l'avocate de la partie civile, c'est très clair: Stéphanie Roth est à l'origine de la chaîne de l'information qui a mené à l'agression et à la mort de Lucienne Lebrun. Elle savait que, dans son entourage évoluaient des gens qui avaient déjà commis des vols avec violence sur des personnes âgées. Elle est donc complice de ce vol avec meurtre. Et dès lors, elle doit en assumer les conséquences: il était évident, logique que la vieille dame, âgée de 90 ans, allait être victime de menaces, de violences et qu'elle risquait d'y rester, vu son âge?
Me D'Agristina taille le même costard à Kevin Jacob qui, lui non plus ne se trouvait pas sur place cette nuit-là: "Il était chaud pour faire le coup. Il a donné les infos à Karwas et a repéré les lieux avec lui. Lorsqu'il décide finalement de renoncer, il est déja trop tard: Karwas a toutes les infos nécessaires. Il a donc participé aux faits".
Et Karwas? C'est le seul qui admet avoir été sur place cette nuit-là. Pour faire le guet, dit-il. Et donc pour prêter une aide indispensable à Skouti. Il a fonc participé à un vol avec violences, commis la nuit, à plusieurs, avec un véhicule et... Finalement avec un meurtre pour faciliter ce vol ou en assurer l'impunité? C'est clair, dit Me D'Agristina qui précise: "Lorqu'il prend la fuite, c'est parce que la victime appelle à l'aide et que la police va arriver, ce n'est pas pour se désolidariser de ce qui se passe."
Et Skouti? Il nie tout, "il se présente comme la victime de ce procès, en chaise roulante parce que son état de santé s'est dégradé en raison de son incarcération. Il ment sur tout. En dépit du bon sens. D'après l'analyse téléphonique, il était sur place." C'est pourtant sous les ongles de Lucienne qu'on trouve son ADN...
Ce lundi après-midi, l'avocat général Sandrine Vairon prendre la parole pour démontrer, elle aussi, la culpabilité des accusés.