Brent Van Moer a échoué à 100 mètres de l’arrivée sur le Tour: «C’est un peu amer»


Lotto Soudal a vu son leader Caleb Ewan abandonner à l’issue de l’étape de lundi. « Mais nous avons relevé la tête et changé notre fusil d’épaule. Aller à l’attaque, c’est la seule façon de gagner. Bien sûr, nous savions que ce ne serait pas facile dans une étape pour sprinters, mais j’ai quand même tenté le coup. »
« Il y a beaucoup de choses qui ne vous passent pas par la tête dans le final. Mes coéquipiers m’ont crié dans l’oreillette :’Plus fort, Brent. Pédale ! Pédale ! Ça va marcher’. Et Herman Frison m’a dit que j’avais encore une minute dans les huit derniers kilomètres. Alors, vous commencez à y croire secrètement, mais je savais aussi que ça allait être très serré. Avec un peloton comme celui du Tour de France, on ne reste pas devant. J’ai simplement regardé mon wattmètres et j’ai essayé d’en tirer le maximum. Je savais qu’à la fin je devrais accélérer à nouveau dans cette petite montée, parce que le peloton arriverait très vite. J’ai senti dans les trois derniers kilomètres que le rythme du peloton était très élevé, plus élevé que le mien. J’ai essayé et j’ai échoué à 100 mètres. C’est un peu amer. »
« Si je suis bien sûr très déçu, je suis aussi fier. C’est mon premier Tour. J’aurai encore d’autres occasions, l’équipe m’a pris pour attaquer et c’est ce que j’ai fait. Périchon visait surtout le prix de la combativité, il essayait d’attaquer de temps en temps. Quand il arrivait devant, il ralentissait et c’est pour cela que j’ai décidé de le laisser derrière moi et de rouler seul à fond vers l’arrivée. Malheureusement, la course était 100 mètres trop longue. Mais j’essaierai certainement dans les deux prochaines semaines. Je vais tâcher de choisir mes jours. J’ai eu beaucoup de conversations avec Thomas De Gendt sur la façon d’aborder une telle course. Je l’ai surtout beaucoup écouté et il m’a beaucoup appris », a conclu Van Moer.