Des psychologues pour les sinistrés à Dinant le 9 août et à Rochefort le 12 août


Certaines personnes ont tout perdu, notamment à Chaudfontaine, Vaux-sous-Chèvremont, Trooz ou encore Pepinster, alors que le bilan national fait actuellement état de dizaines de morts. De nombreuses maisons doivent en outre être démolies.
Pour soutenir les habitants sinistrés, des équipes composées de deux à quatre psychologues vont à leur rencontre et les dirigent vers les services d’aide conformes à leurs besoins. L’ASBL met également à disposition une ligne d’assistance téléphonique gratuite (le 0800/300.25) spécialement dédiée aux indépendants et propose à ce public huit séances gratuites avec un psychologue.
Déjà fortement touchés par la crise du Covid-19, les indépendants et indépendantes se retrouvent particulièrement démunis, estime Gilles Vandeloise, psychologue chez «Un pass dans l’impasse».
Un deuxième passage est prévu
De manière générale, «les récits des sinistrés sont souvent très difficiles», pointe la psychologue Océane Ghijselings. «Ils ont vu des personnes emportées par les eaux, des corps flotter, des maisons s’effondrer… Ces traumatismes risquent d’engendrer de nouveaux drames si on n’agit pas dès maintenant.»
Les équipes de l’association, qui étaient ce jeudi à Namur et Olne, seront ce vendredi à Chênée et Angleur. Elles poursuivront ensuite leur parcours le 2 août à Tilff et Esneux, le 3 août à Verviers, Ensival et Dison, le 4 août à Spa et Theux, le 5 août à Durbuy et Marche-en-Famenne, le 6 août à Court-Saint-Etienne et Hotton, le 9 août à Aywaille et Dinant, le 10 août à Wavre et Grez-Doiceau, le 11 août à Châtelet et Aiseau-Presles, pour terminer le 12 août à Rochefort et Halen.
Les équipes mobiles reviendront ensuite quelques semaines après leur premier passage pour reprendre contact. Cela permettra notamment aux victimes des inondations qui n’ont pas pu ou voulu solliciter d’aide lors du premier passage d’en bénéficier au second, si elles le désirent.