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Intempéries: «Les barrages ont permis d’éviter des dégâts plus importants»

Lors des inondations de la mi-juillet, les barrages de la Gileppe et d’Eupen ont joué leur rôle et permis d’éviter des dégâts plus importants encore dans la vallée de la Vesdre. C’est en tout cas la conviction de Christophe Vanmuysen et de Thibaut Mouzelard, des responsables du SPW Mobilité et Infrastructures, entendus vendredi après-midi par la commission d’enquête parlementaire sur la gestion des inondations.

Le barrage d’Eupen - un barrage d’eau potable qui ne peut être vide, contrairement à un barrage de rétention de crue - a ainsi retenu 5,6 millions de mètres cubes d’eau, soit le double de ce qu’il doit retenir normalement. «La crue totale à cet endroit, c’est plus de 12 millions de mètres cubes. Sans le barrage, il n’y aurait pas eu d’écrêtage et toute cette eau aurait déferlé», a expliqué Thibaut Mouzelard.

Ce dernier a à son tour retracé la chronologie des événements, des premières alertes météorologiques aux restitutions progressives finalement mises en oeuvre. «Le 12 juillet, les prévisions météo n’étaient pas stables. Ce jour-là, les capacités de rétention des barrages sont le double de la normale. On décide donc de ne rien changer. Le lendemain, la situation étant stable, l’ingénieur de garde estime à nouveau qu’il n’est pas nécessaire de modifier la restitution», a détaillé M. Mouzelard.

La situation évolue ensuite très rapidement. Le 14 juillet, le seuil d’alerte sur la Vesdre est dépassé. Le débit d’entrée dans le lac d’Eupen augmente et il est décidé de revoir à la hausse la restitution du barrage. En soirée, ce dernier retient toujours la crue. Parallèlement, la restitution par paliers se poursuit. A 22h30, le débit augmente à nouveau très rapidement. Le lac est rempli et la restitution doit encore être amplifiée afin de garantir la sécurité de l’ouvrage. Le lac atteint finalement son niveau maximum peu après minuit dans la nuit du mercredi au jeudi.

«Les agents de terrain ont pris les bonnes décisions dans des conditions de travail qu’ils n’avaient jamais rencontrées», a poursuivi le responsable du SPW MI en soulignant par ailleurs que les instruments de mesures ont été détruits par les inondations. Impossible, dès lors, d’expliquer clairement les «vagues» décrites par de nombreux sinistrés.

«Il n’est pas possible non plus de lâcher préventivement des quantités d’eau significatives en raison des délais trop courts par rapport au moment où les prévisions météo sont fiables», a-t-il encore dit.

Plus tôt dans l’après-midi, Christophe Vanmuysen avait quant à lui défendu, face aux députés régionaux, le travail du SPW MI qui dispose «d’expertise dans tous les domaines nécessaires». «"Sur base de mon expérience, mon intime conviction, c’est qu’il n’y a pas une matrice, un processus ou une coordination qui aurait pu empêcher le déferlement des flots», avait-il assuré.

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