Le parquet de Malines demande l’acquittement de Marc Van Ranst pour diffamation


Le parquet avait requis l’irrecevabilité des poursuites au motif qu’il pouvait s’agir d’un délit de presse, pour lequel seule une cour d’assises est compétente. Un raisonnement que le tribunal avait suivi.
Marc Van Ranst avait toutefois répété ses propos devant des caméras de télévision. La défense du Néerlandais estime dès lors qu’il ne s’agit pas de délit de presse puisque les propos ne sont pas imprimés.
Willem Engel a donc adressé deux assignations supplémentaires à l’égard de Marc Van Ranst: l’une pour diffamation en télévision et l’autre pour faux en écriture.
C’est la première assignation qui était jugée ce jeudi. Le procureur a rappelé qu’au sens juridique du terme, la diffamation impliquait qu’une personne en accuse une autre d’un crime. «Ici, la qualification correcte de ces échanges, c’est l’insulte», a-t-il estimé.