Des plantations d’arbres pour préparer les forêts belges aux changements climatiques


Le chêne de Hongrie et le pin de Bosnie présentent de multiples qualités au vu des évolutions climatiques attendues dans les prochaines décennies, souligne la Société Royale Forestière de Belgique : une bonne résistance aux épisodes de sécheresse dans leurs régions d’origine respectives, un bois de qualité et un potentiel d’accueil de la biodiversité a priori similaire à celui des chênes et pins d’Europe du Nord-Ouest.
20.000 arbres d’ici fin de la saison 2021-2022
Leur plantation ce jeudi dans la région de Durbuy s’inscrit dans le cadre de Trees for Future, dont la troisième campagne prévoit la plantation de 20.000 arbres d’ici la fin de la saison 2021-2022. « Trees for Future est né du constat que nos forêts souffrent des changements climatiques actuels et à venir », souligne la Société Royale Forestière de Belgique.
« L’objectif de ce projet est d’identifier les essences et provenances forestières qui soutiendront les forêts dans leur adaptation aux changements climatiques. Le principe est de planter des arbres provenant de régions et pays où le climat est similaire à celui qu’on prédit chez nous dans les décennies à venir. Ces régions et pays se situent principalement au sud de l’Europe et autour du bassin méditerranéen ».
La première campagne de plantation (2019-2020) a permis la plantation de 30.000 arbres (cèdres de l’Atlas, sapins de Turquie, chênes pubescents du Sud-Ouest de la France ou encore tilleuls à petites feuilles), la seconde (2020-2021), perturbée par la pandémie, de 5.000 arbres.