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La Sablière de Mont-St-Guibert pourrait devenir un parc d’activités économiques

C’est en tout cas le projet de création que l’in BW présentera prochainement lors d’une réunion d’Information Préalable du public.

Cela fait plusieurs années que la réaffectation du site de la Sablière, au croisement entre la N25 et la N4 à Mont-Saint-Guibert, est en cours de réflexion. Avec une surface agricole de 47 hectares et une production annuelle qui avoisine les 600.000 tonnes, il s’agit de la plus grande sablière de Belgique.

L’in BW, notamment en charge de la production, de la distribution de l’eau potable et de l’assainissement des eaux usées dans la Province, prend aujourd’hui ce dossier en main. Prochainement, il introduira auprès du Gouvernement wallon une demande de révision partielle du plan de secteur de Wavre-Jodoigne-Perwez. Ce projet sera axé sur la valorisation des déchets, l’économie circulaire et l’autonomie énergétique.

L’in BW entame la toute première étape de transformation du site de la Sablière, idéalement niché au cœur de la province et non loin de la capitale. Ce jeudi 25 novembre à 19h30, l’intercommunale organise virtuellement une réunion d’Information Préalable (RIP) du public. La première d’une longue étape…

Le contenu du dossier

Le projet qui sera d’ici peu mis sur la table par l’in BW consiste à y inscrire une zone d’activité économique industrielle (67 ha), une zone naturelle (16 ha) et une zone agricole (1 ha) en lieu et place d’une zone de dépendances d’extraction, d’une zone de loisirs et d’une zone d’activité économique mixte, le tout sur une superficie totale de ± 84 hectares. Le projet ne remet pas en cause l’activité même d’extraction mais vise à assurer la reconversion des parties du site de la sablière dont l’exploitation est finalisée.

Après cette première réunion d’information, il s’agira de transmettre au Gouvernement wallon le dossier de base accompagné des remarques et/ou suggestions émises lors de la RIP. Ensuite, s’en suivra une dizaine d’autres étapes administratives avant l’adoption d’un arrêté.

D’après les estimations de l’intercommunale, les premiers terrains pour les entreprises ne devraient pas voir le jour avant sept à dix ans.

Julien Lahou

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