Végétalisation de la Confluence à Namur: 30 arbres et 112 arbustes sont arrivés



Noisetier, châtaignier, cornouiller mâle, valériane, géranium vivace… Les arbres et arbustes qui prendront racine sur l’esplanade de la Confluence sont pour la plupart indigènes et mellifères. Le choix de ces essences résulte d’une volonté de renforcer la biodiversité en ville.
« L’ensemble des plantations et le caractère dense créé par ces différentes strates de végétation vont créer un petit écosystème sur le site et amener la nature en ville comme le souhaitent la Ville de Namur et bon nombre de ses citoyennes et citoyens », confirme Charlotte Mouget, échevine de la Transition écologique, en charge des Espaces verts et de l’Environnement.
La volonté est aussi d’offrir un aspect esthétique et naturaliste à l’espace avec la présence, outre les essences déjà citées, de l’érable champêtre et du charme.
Côté Nord, l’esplanade sera dotée de grands massifs étagés (arbres, arbustes et plantes basses).
Au Sud, les gradins en vagues, qui invitent à rejoindre les quais de Meuse, accueilleront une végétation basse (graminées, vivaces et sedums) et assureront ainsi une agréable transition entre l’esplanade, la Citadelle et les quais de Meuse. De l’autre côté de la rive, le square de la Francophonie, récemment végétalisé, fera écho aux plantations de la Confluence.
Une végétation utile
Le site abrite ainsi 13.953 vivaces et bulbeuses et 2.370 graminées. On y retrouvera perce-neige, géranium, pervenches, jacinthes, épilobes, valériane… de même que des plantes vivaces : stipa, sedum, sauge des prés… Le choix des essences permettra aux lisières de l’esplanade de conserver un attrait tout au long de l’année avec des couleurs et senteurs qui varieront au fil des saisons.
Ces plantations donneront naissance à des lieux de rencontre et de transition entre deux milieux : naturel et urbain. Les essences ont été sélectionnées pour leur résistance à la sécheresse, aux conditions météorologiques extrêmes et aux écarts importants de température que la Belgique peut connaître. Il fallait également trouver des essences adaptées aux sols peu profonds pour les plantations situées au-dessus du parking souterrain de la Confluence.
Cette végétation abondante permettra de lutter, en période de canicule, contre la formation d’îlots de chaleur urbains en apportant ombre et fraîcheur. En cas de fortes pluies, elle freinera le ruissellement des eaux. La présence de nombreux arbres présente également un atout pour la qualité de l’air en ville.