Après sa sortie polémique, Jacques Borlée se défend


« Ce syndrome, c’est le fait que le blanc est terriblement complexé par rapport au noir », expliquait-il au sujet d’un passage dans son livre où il écrit notamment qu’« un athlète noir ne supporte pas d’être dépassé par un athlète blanc dans les épreuves de sprint ou les relais ». « En finale du 100m, vous trouvez huit noirs. Sur 400m, quand il y avait mes fils, il y avait deux ou trois blancs. Et la plupart du temps, c’est tout le temps les noirs qui sont dominants en sprint. Et donc nous avons le syndrome Jesse Owens. Ils ont quelque chose de dominant par rapport à nous. Et c’est indéniable. Par contre, quand un blanc parvient à montrer qu’il est meilleur qu’eux, ils perdent pied. »
Vivement critiqué sur les réseaux sociaux après cette sortie, l’entraîneur belge a tenu à clarifier ses propos. « J’aurais pu dire les Bahamas, ou la Jamaïque, ou plus simplement parler des favoris, mais je ne suis pas mal à l’aise avec les histoires de couleurs de peau personnellement. En revanche, je suis vraiment triste de devoir me justifier quand on me taxe de racisme. Si les gens savaient à quel point j’aime le continent africain, comment je m’y implique et aussi que c’est là que je veux terminer ma vie, ils ne parleraient pas comme ça ».