Mutation du Covid-19: la découverte des chercheurs de l’UCLouvain


La question qui se pose est donc de savoir s’il faut adapter les vaccins à cette découverte, afin de mieux contrer ces multiples fixations. « Non », selon Sophie Lucas, immunologiste à l’UCLouvain. « Le vaccin entraîne la production de nombreux anticorps différents qui se lient à divers endroits de cette protéine spike pour l’empêcher de se fixer à nos cellules et de les infecter. Si la majorité des anticorps produits suite à la vaccination sont toujours capables de se lier à la protéine spike d’un variant, les vaccins restent très efficaces contre le variant en question. Et c’est le cas actuellement avec le variant delta ».
Reste à voir si le nouveau variant omicron changera la donne. « L’idéal serait évidemment de pouvoir mettre au point un vaccin permettant d’éduquer notre système immunitaire contre une partie stable et commune à tous les variants du SARS-CoV 2. Un vaccin universel ».