Au besoin, un vaccin adapté au variant Omicron pourrait être approuvé en 3 à 4 mois


Au besoin, l’EMA serait en mesure de donner son feu vert à un vaccin adapté « en trois à quatre mois », a assuré l’Irlandaise. Mais tout cela dépend moins de l’EMA que de la situation épidémiologique, de l’efficacité des vaccins actuels et de la circulation du variant en Europe, a-t-elle précisé.
Mme Cooke a une nouvelle fois insisté sur l’importance de la vaccination actuelle. La situation en Europe, a-t-elle dit, est différente de celle en Afrique du Sud, notamment parce que la couverture vaccinale y est plus avancée, mais que la population y est plus âgée.
Par ailleurs, l’EMA compte finaliser avant la fin de cette semaine une recommandation sur la stratégie « mix & match », c’est-à-dire l’utilisation d’une dose de rappel recourant à un vaccin différent de celui de la ou des doses de départ.
Beaucoup d’études suggèrent que cette approche restaure la protection aussi efficacement qu’un « booster » du même vaccin, selon Mme Cooke.
Jusqu’à présent, l’EMA a approuvé quatre vaccins (Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Janssen) et en évalue quatre autres (le russe Sputnik V, le chinois Vero Cell, le français Vidprevtyn et l’américain Novavax, dont l’approbation ne serait plus qu’une question de semaines). L’agence a aussi approuvé des médicaments anti-Covid à anticorps monoclonaux et évalue d’autres pistes encore.