L’échevin Pierre Stassart a-t-il encore sa place au collège de la Ville de Liège?
Accusé d’avoir pistonné son ancienne compagne afin qu’elle obtienne un poste à... la Haute école de la Ville de Liège, il ne se serait pas retiré lors des délibérations, étant donc à la fois juge et partie.
La présomption d’innocence reste évidemment de rigueur. Le hic, c’est que ce n’est pas la première fois que l’échevin socialiste se retrouve sur le devant de la scène. Et pas toujours pour de bonnes raisons. Faut-il rappeler que l’intéressé a longtemps eu une double casquette, siégeant à la fois au conseil d’administration de Publifin (devenue Enodia) et de Nethys ? Certes, Pierre Stassart a été blanchi tant au première instance qu’en appel sur le volet de la création des fameux comités de secteurs. Il n’en est pas moins considéré comme quelqu’un qui était largement impliqué dans la gestion passée de l’intercommunale liégeoise et de sa filiale. L’intéressé, aujourd’hui chez Resa, avait d’ailleurs été auditionné par la commission d’enquête.
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EMMELS – FRANCHIMONT 1-2
Sans parler de sa gestion du département de l’instruction publique en Cité ardente. Manque de transparence, choix discutables, investissements insuffisants dans l’enseignement communal liégeois de manière globale, finances catastrophiques à la HEL sont autant de dossiers pointés du doigt par l’opposition. Et qui font de Pierre Stassart la cible n°1 des critiques.
Pire, ces attaques portant à la fois sur le fond et la forme ne suscitent aucune réaction de la majorité PS-MR, qui s’abstient bien de voler publiquement à son secours.
Au regard de tous ces éléments, portant à la fois sur la bonne gouvernance mais aussi sur le fonctionnement de son département, se pose une question fondamentale: Pierre Stassart a-t-il encore sa place au sein du collège de la Ville de Liège ? La question mérite d’être posée.