Procès de Luc Nem à Namur: son avocat demande une peine maximale de 15 ans
En effet, pour lui, l’enfance très difficile, le manque d’amour et d’éducation de son client doivent être pris en considération.
En ce qui concerne sa dépendance à l’alcool, il rappelle que tout le monde ne peut pas se sortir de cette addiction. « Mais il ne boit plus depuis deux ans. Et avec une prise en charge psychologique solide et l’arrêt de la boisson, comme le soulignent les experts, le risque de récidive est limité, sinon nul. »
Les experts ont toutefois souligné que le travail d’introspection sera long. « Mais mon client voit déjà trois fois par mois un psychologue. Alors certes, il a déjà manqué à ses obligations dans le passé. Mais là, il va rester en prison plusieurs années et donc, il aura le temps de réfléchir et d’être plus motivé à sa sortie. »
Il rappelle que son client a fait part d’excuses sincères et tire des leçons de ce drame. Il demande aux jurés de donner une peine maximale de 15 ans.