Coronavirus: résultats positifs pour un candidat-vaccin GSK-Medicago

Si l’efficacité est démontrée « contre tous les variants rencontrés », Omicron ne circulait pas pendant l’étude, qui portait sur plus de 24.000 personnes au Canada, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Mexique, en Argentine et au Brésil, selon le communiqué.
Le candidat-vaccin « a été bien toléré, aucun effet secondaire grave n’a été rapporté dans le groupe vacciné ». Seul un petit nombre de formes graves de la maladie se sont déclarées au cours de cet essai, uniquement dans le groupe placebo.
Le sérum testé est fabriqué « à base de plantes » par Medicago, et utilise des particules pseudo-virales, c’est-à-dire imitant la structure du virus, mais sans être infectieuses ni capables de se répliquer, selon le communiqué. Il est combiné avec un adjuvant de GSK.
Ce candidat vaccin n’est encore approuvé par aucune autorité médicale, mais « sur la base de ces résultats, Medicago s’apprête à demander l’approbation réglementaire de Santé Canada » et a entamé le processus de dépôt réglementaire auprès des autorités sanitaires américaines et britanniques.
Selon les entreprises, ces résultats ne sont pas directement comparables aux autres vaccins déjà autorisés, car ils ont été obtenus « dans un environnement dominé par les variants », alors que les premières études étaient menées quand « seul le virus d’origine circulait ».
Le laboratoire GSK a pris du retard par rapport à des concurrents comme le suédo-britannique AstraZeneca dans la mise au point d’un vaccin contre le Covid mais participe à plusieurs projets, avec le français Sanofi, l’allemand CureVac et la sud-coréenne SK Bioscience.