Les infections sont plus nombreuses dans les secteurs des soins et de l’enseignement


Depuis un an, Idewe publie toutes les deux semaines un rapport sur le nombre d’infections et leur localisation. Pour cela, Idewe utilise les données publiées par Sciensano, ainsi que celles de la sécurité sociale. Enfin, le service utilise également ses propres données, collectées lors du tracing.
Les résultats montrent que ces deux dernières semaines, le virus circule le plus souvent dans les secteurs de la santé et de l’enseignement. Le taux d’incidence est aussi élevé dans les crèches et les garderies. En outre, le virus est présent dans les secteurs social, sportif et dans les cafés.
« Ce n’est pas très surprenant », réagit Lode Godderis, également membre du GEMS, le groupe d’experts chargé de conseiller les différents gouvernements du pays. « Ce sont des secteurs où les gens ont beaucoup de contacts rapprochés avec les autres. Ce qui est positif, c’est que les chiffres semblent diminuer dans les secteurs qui font des efforts ».
Lode Godderis pointe par exemple les restaurants, où les gens sont le plus souvent assis, mais aussi les entreprises, où les employés pratiquent le télétravail et la distanciation sociale.
Les analyses des contacts à haut risque révèlent que les pauses non supervisées sont souvent des moments plus risqués. Il peut s’agir, par exemple, de brèves conversations dans la salle du personnel ou de pauses-café.
Le professeur réitère donc ses précédents plaidoyers en faveur du télétravail et de la ventilation, tant dans l’industrie hôtelière que dans les écoles. Après l’annonce, à la mi-novembre, d’un nouveau retour au télétravail, le nombre de contacts à haut risque dans les entreprises a diminué. « Il y a certainement encore une marge d’amélioration, mais les données montrent que les entreprises font des efforts », conclut l’expert.