Nivelles: trois ans de prison pour harcèlement et menaces envers son ex-compagne


Le jugement rendu le 15 juillet en matinée avait accordé au prévenu, poursuivi pour s’en être violemment pris à sa compagne en mars et en juin 2020, un sursis probatoire « dans un ultime espoir de le voir s’amender ».
Il avait déjà bénéficié d’une suspension du prononcé et fait l’objet de deux condamnations - à un an puis à deux ans assortis d’un sursis probatoire - pour des faits semblables. Mais le soir du 15 juillet, sorti de prison, il a repris le harcèlement. Quelques jours plus tard, il a menacé la dame de diffuser des photos intimes d’elle pour qu’elle renoue avec lui, et il a mis ses menaces à exécution en envoyant les clichés à un oncle, à un cousin, à un ami de son fils et à l’ex-mari de la victime.
En septembre, alors que la dame se trouvait au commissariat pour déposer plainte contre lui, Douglas M. a téléphoné à nouveau sur le GSM de la victime et c’est un policier qui a pris l’appel. Pensant qu’il s’agissait d’une relation masculine de son ex-compagne, le prévenu a proféré de nombreuses insultes. Le policier a alors décliné sa qualité, ce qui n’a fait qu’encourager l’intéressé à poursuivre son flot d’injures.
A l’audience, le ministère public avait requis une peine de vingt mois de prison à l’encontre du prévenu. Dans le jugement rendu mardi, le tribunal s’est donc montré plus sévère encore.
Belga