La concentration de CO2 autorisée régulièrement dépassée dans les bus et les trams


Sur les onze voyages en train, ce seuil n’a été dépassé que lors de deux voyages. La première fois, une valeur de 998 ppm a été relevée et l’autre fois, les mesures sont grimpé jusqu’à 1.008 ppm. Sur tous les autres trajets, les valeurs ont fluctué entre 413 et 842 ppm.
Autre son de cloche dans les métros et les trams
Dans les métros et trams de Bruxelles et d’Anvers, le compteur de CO2 a indiqué une valeur supérieure à 900 ppm sur 23 trajets. À Bruxelles notamment, la teneur en CO2 était souvent trop élevée : dix fois sur quatorze, le seuil a été dépassé et deux fois, une valeur de plus de 1.200 ppm a été relevée. À Anvers, le compteur de CO2 n’a dépassé les 900 ppm que lors de deux des neuf trajets. Lors d’un voyage, cependant, une valeur record de 1 691 ppm a été mesurée dans un tram bondé dont les fenêtres sont restées fermées et embuées.
Sur les douze trajets en bus, souvent juste après l’école avec des bus pleins, le seuil de 900 ppm a été dépassé sept fois. Cinq fois, la valeur a même dépassé 1.100 ppm, avec des pics à 1.451, 1.525 et 1.643 ppm.
« Il est essentiel que les fenêtres des bus et des trams soient ouvertes, même si dans les périodes plus froides, ce n’est pas évident », déclare Karen Van der Sypen, porte-parole de De Lijn. Elle souligne l’importance de la ventilation. « Nos chauffeurs supervisent cela avant le début de leur service et pendant les pauses, mais ils ne peuvent pas vérifier chaque minute. »