Zwijndrecht: Lemmens déplore que le contrôle des permis relève de la Flandre


Les témoignages des politiques ont inévitablement suscité des tensions dans l’assemblée. Dès le début de la séance, M. Lemmens s’en est ainsi pris à la présidente Hannes Anaf (Vooruit) et à la députée Mieke Schauvliege (Groen), qu’il a accusées de diffamation à son encontre dans une interview au magazine Humo. «Mon audition a-t-elle encore du sens alors que mon procès a déjà été fait dans les médias?», a-t-il interrogé.
Le mandataire a ensuite assuré qu’il avait, tout comme le reste de la députation provinciale anversoise, scrupuleusement respecté les règles. «Nous suivons quasiment toujours l’avis de la commission de la commission provinciale des permis environnementaux (POVC). Nous partons du principe que les sociétés nous indiquent correctement ce qu’elles vont produire et rejeter. Je dois constater que certaines émissions n’étaient pas reprises dans le permis, mais c’est une infraction qui relève de l’autorité de contrôle.»
La relation avec cette autorité, à savoir la Flandre, ne se passe pas toujours de manière optimale, a reconnu M. Lemmens. «Nous apprenons souvent des choses via la presse», a-t-il taclé. Pour le député, la compétence du contrôle des autorisations devrait revenir au niveau provincial. «Une commune qui accorde un permis a le pouvoir de vérifier son application, pourquoi pas nous?», a-t-il conclu.