Tirreno-Adriatico, du sur-mesure pour Evenepoel


Les organisateurs ont innové, en effet, en supprimant le contre-la-montre par équipes du premier jour, à Lido di Camaiore, en le remplaçant par un… chrono, individuel cette fois, de 13,9 kilomètres, ce qui change considérablement la donne pour des coureurs ne disposant pas d’un effectif armé pour l’exercice collectif. Dès la deuxième étape, avec 219 kilomètres et 2.150 mètres de dénivelé, il y en aura pour tous les goûts à l’arrivée de Sovicille. La troisième, vers Terni avantagera en revanche (enfin !) les sprinters alors que les quatrième et cinquième étapes favoriseront les puncheurs avec une arrivée en côte, tantôt à Bellante, tantôt à Fermo.
L’étape dite « reine », entre Apecchio et Carpegna (213 kilomètres, 3.700 mètres de dénivelé) proposera deux ascensions du Monte Carpegna à près de 1400 mètres d’altitude (si la météo le permet…), le dernier samedi, ce qui permettra d’y voir plus clair pour le classement final. Car la dernière étape ne sera plus un chrono à San Benedetto del Tronto mais une course en ligne de 159 bornes, en faveur des sprinters qui auront survécu à cette semaine italienne.
Un chrono, des arrivées en côte et une étape de moyenne montagne : le test sera très intéressant pour Remco Evenepoel dont la dernière victoire dans une course par étapes labellisée World Tour remonte au Tour de Pologne 2020, quelques jours avant sa terrible chute en Lombardie.
Les étapes
7 mars. 1. Lido Di Camaiore (contre-la-montre), 13,9 km.
8 mars. 2. Camaiore-Sovicille, 219 km.
9 mars. 3. Murlo-Terni, 170 km.
10 mars. 4. Cascata delle Marmore-Bellante, 202 km.
11 mars. 5. Sefro-Fermo, 155 km.
12 mars. Apecchio-Carpegna, 213 km.
13 mars. San Benedetto del Tronto-San Benedetto del Tronto, 159 km.