Coronavirus: manifestation contre les mesures sanitaires à Bruxelles le 30 janvier


Selon la déclaration de Sarkis Simonjan, le fondateur du mouvement, la demande d’obtenir un débat citoyen autour du Covid Safe Ticket (CST) et de la vaccination dite «forcée», exprimée au travers des manifestations «actes 1, 2 et 3» et de courriers aux gouvernements régionaux et communautaires, a été «méprisée». C’est pour cette raison que Belgium United For Freedom a décidé de lancer une pétition afin d’aller réclamer une motion de méfiance au parlement fédéral. Le mouvement demande à être entendu par la Chambre des Représentants pour lui faire part de ses inquiétudes.
Sarkis Simonjan a fait valoir que, contrairement à la Belgique, des pays comme le Royaume-Uni et l’Espagne ont décidé de lever des restrictions, sans tenir compte du fait que ces derniers ont d’ores et déjà passé le pic des contaminations dues au variant Omicron alors que celui-ci ne devrait être atteint que dans les prochaines semaines sur le territoire belge.
Il a estimé que les manifestations à travers le monde contre les restrictions sanitaires n’étaient pas suffisamment relayées par les médias. Il a encore avancé que les effets secondaires des vaccins et l’endettement lié aux mesures sanitaires constituaient des arguments suffisants que pour dénoncer les décisions du gouvernement.
Le mouvement «Ensemble pour la liberté» rassemble plusieurs dizaines d’associations dont Viruswaanzin (groupe militant coronasceptique), Vecht Voor Vrijheid (Lutte pour la Liberté), The Human Side ou encore Belgians for Freedom. Selon le groupe Front Antifasciste Liège, le mouvement est proche de l’extrême droite.