Suicide après un viol: cinq suspects devant la justice pour attentat à la pudeur


Rien n’indique qu’il y ait eu un viol collectif et aucun lien direct entre les faits et le suicide n’a été établi.
Rendez-vous dans le cimetière
Les faits s’étaient déroulés le 15 mai dans le cimetière gantois Westerbegraafplaats. La jeune fille avait rendez-vous avec un ami, mais quatre autres jeunes étaient également venus. La victime aurait alors été agressée sexuellement et des images de l’agression auraient été publiées sur les réseaux sociaux. L’adolescente aurait alors vu ces images et se serait suicidée en conséquence, quatre jours après les faits.
Les deux adultes suspectés avaient initialement été placés sous mandat d’arrêt pour viol, attentat à la pudeur ainsi que prise et diffusion de photos susceptibles de constituer une atteinte à l’intégrité d’une personne. Les trois autres agresseurs présumés sont mineurs – de 14, 15 et 17 ans – et ont été placés dans des institutions fermées, initialement pour les mêmes charges.
Rien n’indique qu’il y ait eu un viol collectif
L’enquête est désormais close et l’affaire a été renvoyée vendredi, avec comme conclusion que rien n’indique qu’il y ait eu un viol collectif dans le cimetière. L’enquête n’a pas non plus démontré de lien direct entre les faits et le suicide de la victime. Les deux suspects adultes ont donc été renvoyés devant la justice pour attentat à la pudeur.
Le procès pourra être ouvert d’ici quelques semaines devant le tribunal correctionnel de Gand. Les trois suspects mineurs ont eux été renvoyés devant le tribunal de la jeunesse, également pour attentat à la pudeur.