Coronavirus: les classes ne doivent plus fermer si quatre élèves sont infectés


L’objectif était de trouver le meilleur compromis entre maintien des apprentissages et maîtrise des risques sanitaires liés à la propagation fulgurante du variant Omicron.
Les règles en détails
Dans un communiqué envoyé après 20 heures, les différents ministres formant la Conférence interministérielle Santé publique ont expliqué avoir adapté les règles de quarantaine « pour mieux protéger le droit d’aller à l’école ». « Le droit à l’éducation et à un environnement de vie et d’apprentissage sain doit être garanti dans toute la mesure du possible. Dans le domaine de l’éducation, il est clair que la stratégie de dépistage, de traçage et de quarantaine constitue une entrave à ce droit et cause de nombreux problèmes d’organisation dans les écoles. Une adaptation est donc nécessaire », ajoutent-ils.
C’est pourquoi trois grandes mesures ont été prises :
1. Dans tout l’enseignement fondamental et secondaire, l’accueil des enfants et les crèches, l’emergency break (la fermeture des classes dès 4 cas) ne sera pas appliqué. Localement, une classe, un centre d’accueil des enfants et une crèche peut toujours être fermée si des circonstances spécifiques évaluées par le PSE, l’école… l’exigent.
2. La règle de quarantaine dans les écoles primaires, l’accueil des enfants et les crèches pour tous les contacts à haut risque que les enfants ont eus (selon les directives actuelles, il s’agit du foyer où l’enfant réside) est levée, mais seulement pour aller à l’école, dans les centres d’accueil pour enfants et les crèches. Cela n’est possible qu’à la condition que les écoles continuent à recommander vivement l’utilisation régulière des autotests chez les enfants.
3. Dans l’enseignement secondaire et fondamental, la recherche des contacts au sein des écoles par les PSE n’a plus lieu (tel que déjà d’application précédemment en Fédération Wallonie-Bruxelles). Selon les mêmes règles que pour les adultes, le suivi des contacts régulier chez ces jeunes pour des contacts en dehors de l’école se poursuit.
Des précisions importantes
En plus de ces trois mesures, la CIM Santé publique et les ministres de l’Éducation soulignent également l’importance d’une décision du Comité de concertation du 21 janvier 2022 concernant le baromètre, « notamment la forte recommandation (aux parents) de prévoir des autotests pour les activités déjà prévues avec nuitée ».
« La mesure en matière de l’emergency break peut techniquement entrer en vigueur immédiatement. Pour les autres mesures, les modifications techniques entreront en vigueur le 3 février 2022 », précise encore le communiqué.
En outre, toutes les mesures susmentionnées sont temporaires et seront revues dès que la situation épidémiologique le permettra.