Extension du site d’Hornu, nouvelle aile à Baudour: voici les futurs projets EpiCURA
François Burhin a même évoqué le terme « d’hôpital préféré des Borains » pour qualifier les sites d’Hornu et de Baudour. Les responsables entendent bien mettre tous les ingrédients de leur côté pour conserver cette étiquette alors que le réseau Helora a dévoilé récemment son projet de construire un nouvel hôpital à Jemappes.
Une extension à Hornu
Lancé en 2019, le plan Crescendo, qui représente 160 millions d’euros d’investissement, se poursuit. L’objectif d’EpiCURA est de moderniser ses infrastructures et d’élargir son offre de soins. Les travaux liés à la construction d’une extension sur le site d’Hornu sont l’une des lignes majeures de ce plan. Le groupe veut y étendre son plateau technique avec un espace supplémentaire de 10.000 m2 comprenant cinq étages et un sous-sol.
Des unités de soins prendront place dans les deux échelons supérieurs. Un segment d’hôpital de jour, l’étendue du bloc opératoire ainsi qu’un espace pour les soins intensifs se retrouveront aussi dans cette nouvelle parcelle flambant neuve. « Le coût de cette extension est d’environ de 30 millions d’euros », précise François Burhin. Elle devrait en principe ouvrir ses portes début 2024.
Focus sur la gériatrie à Baudour
Le site de Baudour va également changer de visage avec la construction d’un nouveau bâtiment juste à côté de la structure principale. « Le budget pour ce projet se situe aussi aux alentours des 30 millions d’euros. Trois centres de revalidation y prendront place. Nous en sommes au stade de la demande de permis mais nous avons déjà acheté le terrain l’année passée. » Son ouverture est programmée pour la fin 2024.
EpiCURA tient à transformer ses infrastructures de Baudour en un pôle de moyen et long séjour alors que le site hornutois se concentre sur la médecine aiguë. C’est pour cette raison que la direction du groupe a décidé de concentrer ses services de gériatrie à Baudour. « Il n’existe pas vraiment de centre spécialisé en gériatrie dans la région », observe François Burhin. « Les plus proches sont le centre Valida à Bruxelles ou encore la clinique Saint-Pierre à Ottignies. Notre volonté est d’accentuer notre proximité avec les patients tout en augmentant la spécialisation de nos soins. »
Pour le réseau PHARE
Les projets d’EpiCURA ne se cantonnent pas à ses propres installations. Le centre hospitalier fait partie du réseau PHARE qui regroupe le CHR Haute Senne de Soignies, le CHwapi de Tournai et le CH de Mouscron. Ces hôpitaux travaillent sur une meilleure transition dans la prise en charge de leurs patients. « L’un de nos projets est la mise en place de dossiers informatisés pour les patients valables pour l’ensemble du réseau », souligne François Burhin. « Cela va permettre à une personne d’être soignée partout comme si elle était dans la même institution. Ce serait une belle avancée car actuellement, un patient doit souvent repasser tous ses examens dès qu’il change d’hôpital. »
Mais tout en développant ses projets, EpiCURA doit continuer à gérer la crise sanitaire. Le groupe explique que la situation est sous contrôle même si le centre hospitalier se retrouve avec un personnel réduit à cause de ce contexte particulier.