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Un enfant de 12 ans poignarde un policier à Peer: le témoignage d’un voisin

La famille du jeune garçon qui a poignardé le policier à Peer est très connue dans le quartier, et pas en bien. Le frère aîné de 17 ans a commis un vol avec violence et appartient à un gang de voyous. Un voisin, père de famille, raconte.

L’élève de 12 ans qui a poignardé un agent de police à Peer n’a jamais eu un bon exemple à suivre chez lui. Son frère aîné, âgé de 17 ans, a très mauvaise réputation dans le quartier. En 2018, il avait déjà commis un vol avec violence dans une librairie, alors qu’il était âgé de 14 ans.

Des images de vidéosurveillance préservées montrent d’ailleurs le jeune homme pointant une arme sur une employée du commerce concerné.

Le jeune homme, accompagné d’un autre pour procéder au vol, a reçu une gifle de la part du propriétaire du commerce, qui a débarqué en entendant les cris de son employée. L’autre voleur a montré des remords après les faits, lit-on dans les colonnes du Nieuwsblad, contrairement au frère du garçon qui a poignardé le policier jeudi. Il n’a jamais reconnu sa culpabilité et s’est retrouvé sous la surveillance d’un juge de la Jeunesse.

Trois ans après le braquage, le jeune homme ne semble pas s’être assagi, d’après les témoignages de voisins. Selon l’un d’eux, le jeune de 17 ans serait le leader d’un groupe de jeunes qui aiment se battre et qui sont régulièrement sollicités par la police.

Bien qu’ils soient choqués par les coups de couteau de jeudi, les riverains n’ont pas l’air surpris : « La police est régulièrement chez eux », explique un père de famille, dont le fils a pendant un temps « traîné » avec le jeune délinquant. « Un jour, j’ai vu une vidéo de mon fils qui se battait avec le garçon d’à côté. Je l’ai confronté à ce sujet. Apparemment ils avaient le choix entre donner de l’argent aux chefs ou se battre, pour mettre une vidéo sur Internet. Pour moi c’en était trop. Mon fils n’est plus autorisé à traîner avec eux », explique le voisin.

Et à cette interdiction de fréquentation s’en est suivi un acte, que le voisin pense lié : « Je ne peux pas prouver le lien, mais une fenêtre a été brisée ». Mais cela ne s’est pas arrêté là. « J’ai reçu un appel téléphonique de la mère d’un des agresseurs. Du moins, c’est ce qu’il semblait. Les membres du gang voulaient s’excuser », raconte le père de famille, qui a dû se rendre sur un parking, où une quinzaine de personnes l’attendaient. « Il y a eu des combats, ils tenaient des couteaux et ils m’ont coincé. Je dois admettre que j’ai aussi donné quelques coups, en légitime défense. C’était absurde », ajoute le papa.

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